Voici quelques réflexions POUR VOUS AIDER à appréhender CETTE DéMARCHE
Alchimie
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C'est un mot à la mode. Tout semble être alchimie de nos jours, que ce soit en cuisine, dans nos relations, dans la sexualité, traduisant pour moi notre besoin en ces temps de magie et de transformation. Les alchimistes opérants, car il en existe encore aujourd'hui, cherchent à transformer le plomb en or. « Or » en hébreu signifie lumière. Serait-ce que pour l’alchimiste, sa quête se trouve dans une transformation de l’obscur, ou de ce qui est caché, en lumière ?
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L’Alchimie du Souffle permet une transformation intérieure par le biais de la respiration et de l'observation. Elle propose d’aller dans nos ombres et dans nos lumières pour accéder à une plus grande paix intérieure, par une acceptation graduelle, durable, non-duelle de soi. Une quête sincère demande du courage, de la ténacité et beaucoup de lâcher prise.
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« Certaines portes ne peuvent s’ouvrir que de l’intérieur. Le souffle est un moyen d’accéder à ces portes. » Max Strom
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Respirer
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Il existe mille manières de respirer: nous pouvons inspirer par la bouche, expirer par le nez ou vice versa, inspirer rapidement, expirer lentement. Chaque type de souffle a un effet sur notre état intérieur, le calmant ou l'agitant, et réciproquement notre état intérieur s'exprime par notre respiration.
En période de stress, nous avons tendance soit à respirer vite dans le haut de la poitrine, soit à retenir notre souffle. Lorsque cela devient habituel, notre énergie se restreint et affecte tous les domaines de notre vie. La réponse au stress nous maintient coincés dans un mode fragmenté et contracté avec peu de place pour l'air ou le mouvement. Nous avons à tort l'illusion que nous sommes « en contrôle ».
De fait, nous résistons aux expériences de la vie à travers divers schémas de maintien énergétique. Ces schémas se manifestent comme des armures invisibles qui nous obligent à tenir, à nous retenir, nous contenir, pour résister. Craignant de lâcher prise, nous pensons que ces schémas de maintien nous gardent en sécurité et nous gagnent d'une manière ou d'une autre l'amour et l'approbation auxquels nous aspirons.
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Grâce à l'Alchimie du Souffle, le flux d'air qui entre en nous entrouvre, écarte, crée de l'espace là où il n'y en a plus, là où il en faut. Tensions, nœuds, blocages émotionnels et énergétiques peuvent ainsi trouver leur place pour s'assouplir, se démêler, se relâcher. Nous pouvons compléter les cycles énergétiques figés et libérer ce qui ne nous sert plus.
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Feel all your feelings
L'autre pendant à la respiration dans la pratique de l'Alchimie du Souffle est l'observation de nos sensations corporelles. Observer ici se fait comme en méditation, en accueil attentif de ce qui est présent, de ce qui surgit. Pendant une session, vous m'entendrez plusieurs fois vous invitez à rester connecté.e à tout ce que vous ressentez dans tout votre corps.
Se permettre de ressentir nos sensations et émotions par leur accueil attentif est une proposition simple et très puissante. Une émotion prend 60 à 90 secondes pour traverser notre corps (Dr. Joan Rosenberg, Emotional Mastery: The Gifted Wisdom of Unpleasant Feelings). Ce sont les mille histoires et les mille projections que nous entretenons autour d'elles qui les font durer. Nous nous croyons très habiles pour les éviter, mais chassez les émotions et elles reviennent au galop. Toujours. Alors, autant apprendre à les accueillir avec bienveillance, à les laisser nous traverser et, ainsi, alourdir de moins en moins nos vies.
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Au-delà des émotions, le corps est une archive sans limites et nos mémoires cellulaires sont là pour nous instruire, nous aider à nous connaître nous-même, notre corps enregistrant tout depuis le moment de notre conception. Traversé par l’ADN, évoluant depuis des millions d’années, le corps humain à sa propre intelligence et sagesse, à nous de les laisser agir en nous.
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Photo: "Brise" par Jan Saudek, 1963
Accepter notre vulnérabilité
« La vulnérabilité n'est pas une faiblesse, une indisposition passagère ou quelque chose dont nous pouvons nous passer, la vulnérabilité n'est pas un choix, la vulnérabilité est le courant sous-jacent, toujours présent et permanent de notre état naturel. Fuir la vulnérabilité c'est fuir l'essence de notre nature, la tentative d'être invulnérable est la vaine tentative de devenir ce que nous ne sommes pas et surtout, de fermer notre compréhension à la souffrance d’autrui. Le seul choix que nous avons à mesure que nous mûrissons est de savoir comment nous habitons notre vulnérabilité, comment nous devenons plus grands, plus courageux et plus compatissants à travers notre intimité avec la disparition. Notre (seul) choix est d'habiter la vulnérabilité en tant que citoyens généreux de la perte, de manière robuste et complète. » David Whyte
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« La vulnérabilité n'est pas une faiblesse, et l'incertitude, le risque et l'exposition émotionnelle auxquels nous sommes confrontés chaque jour ne sont pas facultatifs. Notre seul choix est une question d'engagement. Notre volonté d'assumer notre vulnérabilité et de nous y engager détermine la profondeur de notre courage et la clarté de notre objectif ; le niveau auquel nous nous protégeons contre la vulnérabilité est une mesure de notre peur et de notre déconnexion. » Brené Brown
Nos Ombres
« Au lieu d'essayer de supprimer nos zones d'ombre, il nous faut mettre au jour, réintégrer et étreindre les éléments mêmes que nous avons le plus peur de regarder en face. Par réintégrer, je veux dire prendre conscience qu'un défaut, ou une qualité nous appartient. Notre ombre recèle l'essence de ce que nous sommes. Elle abrite nos dons les plus précieux. En regardant en face ces aspects de nous-mêmes, nous devenons aptes à faire l'expérience de notre glorieuse totalité: le bien autant que le mal, l'obscurité autant que la lumière. [...] Aussi longtemps que nous continuerons à cacher, travestir, projeter ce qui est en nous, nous n'acquerrons pas la liberté d'être, ni la liberté de choisir. » Debbie Ford - La Part d'Ombre du Chercheur de Lumière.
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Nos ombres représentent toutes les parties de nous-mêmes que nous tentons d'occulter, aussi des aspects de nous-mêmes que nous avons cru, et croyons encore, devoir nier par peur de perdre l'amour de nos proches. Des ombres refoulées pas toujours si sombres, comme l'espièglerie de l'enfant que nous étions, notre gaieté "trop" débordante, qui dérangeaient. Appréhender nos ombres est un travail de re-connaissance, d'acceptation et d'intégration de tout soi. Et pour finir d'amour de soi sans conditions (ou en amour de toutes nos conditions).
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« Qu’est-ce que le « mal » ? Ce mot en hébreu n'a pas à l'origine la connotation négative qu'on lui attribua ultérieurement. Le mal ra signifiait « inaccompli » et sa contrepartie le bien tov « ce qui est accompli ». Comme la lune dont un côté peut être encore caché, nous sommes en route vers notre accomplissement. » Sitta Campi Revillard
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« Il n'y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. Pour son accomplissement, la vie n'a pas besoin de perfection mais de plénitude. Celle-ci inclut l'expérience douloureuse de l'imperfection sans laquelle il n’y a ni progression ni ascension. » Carl-Gustav Jung